Bruce Cecere, ferronnier d’art

Bruce Cecere sait rendre le métal vivant. Ses savoir-faire mêlent la légèreté du façonnage, héritée de l’école traditionnelle française de ferronnerie du XVIIIème, à une approche plus brute autour du travail de la forge.
C’est dans son atelier à Pantin où il est installé depuis 2014 que Bruce Cecere à réalise entièrement à la main les miroirs en laiton Izar.

Miroirs Izar

Les premiers miroirs Izar sont terminés. En laiton brossé, laiton oxydé noir ou en laiton décor cuivre. Ils sont proposés sur le site Artisans Créateurs en trois tailles et trois modèles différents.

Réalisation du cadre en laiton

Une fois les représentations graphiques des miroirs et les gabarits réalisés, Bruce Cecere peut s’adonner à la fabrication des cadres en laiton à l’aide du chalumeau.
La matière est chauffée puis minutieusement courbée et assemblée.

Fabrication des miroirs : première étape

Dans le processus de création des miroirs Izar, une des premières étapes consiste à fabriquer les différents gabarits aux formes et aux dimensions préalablement définies.

Ambiance d’atelier de ferronnerie d’art

Dans son atelier Bruce Cecere restaure, conçoit et fabrique des pièces uniques répondant aux souhaits de ses clients architectes, designers, décorateurs ou artistes en apportant son savoir-faire et son expérience.
Passionné, son atelier se veut respectueux des traditions et des méthodes anciennes.

Rencontre avec Bruce Cecere

Lors des journées portes ouvertes de quelques ateliers d’artistes de la ville de Pantin à l’est de Paris au mois de mars 2015, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’artiste ferronnier d’art Bruce Cecere.
Installé dans son propre atelier à Pantin depuis 2014, Bruce Cecere sait rendre le métal vivant. Ses savoir-faire mêlent la légèreté du façonnage, héritée de l’école traditionnelle française de ferronnerie du XVIIIème, à une approche plus brute autour du travail de la forge.

François Desplanches, vannier

Dans l’atelier de François Desplanches, c’est une valse de brins d’osier qui se courbent et se plient avec des gestes organisés, répétés et précis. La musique des brins qui se frottent entre eux et du peu d’outils qui accompagnent ses mains agiles.

Séquences de fabrication Bo Baltus

Séquences de fabrication de la suspension Bo Baltus dans l’atelier de François Desplanches.
La réalisation d’un objet en osier fait appel à un mode opératoire où se succèdent un certain nombre d’étapes bien distinctes.
La vannerie nécessite un outillage peu important. Le point utilisé pour la fabrication du luminaire est le point planchette triple avec de l’osier blanc. Lorsque François utilise de l’osier blanc c’est de l’osier vert qu’il a pelé lui-même en lui retirant à la main son écorce.

Coulisse d’un reportage

Une photo « backstage » souvenir du reportage réalisé avec Masaki Okumura, auprès de François Desplanches. Elle a été prise dans son oseraie entre deux averses ! Ce reportage qui a duré quelques jours a été le tout premier effectué pour Artisans Créateurs.
Masaki Okumura est un photographe passionné par le design et la création. Il a accepté de collaborer avec Artisans Créateurs et réalise tous ses portraits et visuels. Une formidable collaboration !

Trempage de l’osier

François Desplanches produit sa propre matière première et exerce la vannerie dans la plus pure tradition.
Son amour des fibres naturelles et son savoir-faire artisanal, font de ses créations des objets sobres, poétiques et épurés.
François travaille exclusivement des osiers bruts dont les temps de trempage sont assez longs allant de quelques jours à quelques semaines en fonction de la variété, du mode de culture, du calibre des brins et surtout de la température de l’eau. Cette étape, durant laquelle il trempe l’osier, lui permet d’avoir des brins plus souples et moins cassants pour le tressage.

Passion pour l’osier

Lors de cette première rencontre avec François Desplanches en 2014 j’ai pu découvrir son univers. L’oseraie où il cultive lui-même son osier, l’atelier où il tresse à la main pour confectionner des objets et le hangar où il stocke ses brins d’osier en fagots classés par variété et par taille à l’abri de la lumière.
Cette passion pour l’osier devenue son métier lui permet de réaliser aussi bien des objets pour l’intérieur que pour l’extérieur.

Oseraie, L’art de cultiver son osier

Première rencontre avec François Desplanches en Dordogne au mois de mai de l’année 2014. Un moment d’échange et de partage durant lequel j’ai pu découvrir sa passion.
François a découvert la vannerie par hasard en 1999 en réalisant son premier essai de vannerie à l’aide de branchages ramassés au sol après le passage des tempêtes qui ont dévasté une grande partie de la France cette année-là.
Depuis, il a mis de côté son métier d’ingénieur en environnement pour se consacrer entièrement à sa passion : l’osier.
Autodidacte, il poursuit en permanence son auto-formation et il met en place sa première oseraie à Lacropte en Dordogne. Il fait partie de ces rares vanniers qui en France cultivent leur osier.